Retrouvez ci-dessous les réponses aux questions les plus fréquemment posées
D’où provient l’eau du robinet et pourquoi est-elle aussi calcaire ?
Contrairement à certaines idées reçues, l’eau de votre foyer ne vient pas de la station d’épuration. Comme son nom l’indique, la station d’épuration « nettoie » les eaux usées puis les renvoie au milieu naturel, c’est-à-dire les cours d’eau. Elle n’est pas destinée à la consommation humaine, car non potable.
Le SEDIF s’alimente dans les trois principaux cours d’eau de la région : la Seine, la Marne et l’Oise. Il traite ensuite l’eau grâce à ses usines de potabilisation. Plusieurs procédés successifs débarrassent l’eau de leurs virus, bactéries et matières en suspension (particules) et permettent d’obtenir une eau parfaitement potable.
En Île-de-France, les sols sont considérés comme crayeux, et, par conséquent, en traversant les différentes couches du sol qui sont fortement calcaires, l’eau se charge naturellement en minéraux.

Qu’est-ce que la dureté de l’eau ?
Quelle sera la dureté de l’eau ?
Un des bénéfices de la filière membranaire haute performance est de retenir une partie du calcium pour que l’eau distribuée soit adoucie.
Après 20 ans de retour d’expérience sur la nanofiltration de l’usine de Méry-sur-Oise, nous constatons que malgré un réglage à 17 °f, il persiste une source de désagrément liée à la dureté de l’eau (enquêtes annuelles dans le cadre de l’Observatoire de la qualité du Service public de l’eau).
C’est pourquoi, le SEDIF a réalisé des études d’opportunité d’évolution de ses filières vers des membranes haute performance, permettant d’obtenir une dureté plus faible, et aboutissant au choix d’une plage de dureté comprise entre 8 et 10 °f.
Cet objectif a été soigneusement choisi pour garantir l’absence de tout risque pour la santé que peut représenter un adoucissement trop important. Le seuil de dureté que nous prévoyons d’atteindre répond simultanément à trois exigences :
• pour les canalisations, il convient de maintenir une dureté minimale afin d’éviter le risque de corrosion d’une eau trop douce (> 8 °f). Ce risque est particulièrement important si les installations privées sont en plomb ;
• pour la santé, il convient de maintenir les qualités minérales de l’eau et de ne pas diminuer la dureté en deçà de 8 °f, conformément aux recommandations des organismes de santé ;
• pour les équipements et le confort, il convient de réduire suffisamment la dureté, en dessous de 12 °f, pour que les bénéfices soient réels et que les usagers puissent percevoir une véritable amélioration.

Qu’est-ce que la dureté de l’eau ?
La dureté de l’eau dépend de la quantité de magnésium et de calcium qu’elle contient. Elle est mesurée en degré français (°f). Plus l’indice est élevé, plus l’eau est dure, donc riche en calcaire. Inversement, plus l’indice est bas, plus l’eau est douce.
Une eau douce se situe entre 0 °f et 15 °f. Elle ne contient que très peu de calcaire, ce qui assure la longévité des appareils électroménagers et limite les désagréments du calcaire. Au-delà de 25 °f, l’eau est considérée comme très dure.
Les eaux distribuées sur le territoire du SEDIF sont dans cette catégorie, à l’exception des eaux distribuées par l’usine de Méry-sur-Oise qui possède déjà une unité membranaire de nanofiltration depuis 1999.
Les sels minéraux (calcium et magnésium) contenus en grande quantité dans une eau dure laissent des dépôts de calcaire dans les canalisations et tuyauteries, engendrent une surconsommation énergétique pour chauffer l’eau, causent des dégradations des équipements électroménagers, empêchent la lessive de se dissoudre correctement dans l’eau et peuvent provoquer des problèmes de peau, comme l’eczéma.
Quelle sera la dureté de l’eau ?
Un des bénéfices de la filière membranaire haute performance est de retenir une partie du calcium pour que l’eau distribuée soit adoucie.
Après 20 ans de retour d’expérience sur la nanofiltration de l’usine de Méry-sur-Oise, nous constatons que malgré un réglage à 17 °f, il persiste une source de désagrément liée à la dureté de l’eau (enquêtes annuelles dans le cadre de l’Observatoire de la qualité du Service public de l’eau).
C’est pourquoi, le SEDIF a réalisé des études d’opportunité d’évolution de ses filières vers des membranes haute performance, permettant d’obtenir une dureté plus faible, et aboutissant au choix d’une plage de dureté comprise entre 8 et 10 °f.
Cet objectif a été soigneusement choisi pour garantir l’absence de tout risque pour la santé que peut représenter un adoucissement trop important. Le seuil de dureté que nous prévoyons d’atteindre répond simultanément à trois exigences :
• pour les canalisations, il convient de maintenir une dureté minimale afin d’éviter le risque de corrosion d’une eau trop douce (> 8 °f). Ce risque est particulièrement important si les installations privées sont en plomb ;
• pour la santé, il convient de maintenir les qualités minérales de l’eau et de ne pas diminuer la dureté en deçà de 8 °f, conformément aux recommandations des organismes de santé ;
• pour les équipements et le confort, il convient de réduire suffisamment la dureté, en dessous de 12 °f, pour que les bénéfices soient réels et que les usagers puissent percevoir une véritable amélioration.

L’eau adoucie sera-t-elle toujours potable ? Ne présente-t-elle pas des risques de carence en sels minéraux ?
Oui, l’eau adoucie sera potable et répondra à toutes les exigences de la réglementation en matière d’eau potable.
La réglementation actuelle n’inclut pas la teneur en calcium ou en magnésium dans les critères de potabilité. Il n’y a pas non plus de règle pour les eaux minérales, qui peuvent être très peu ou très minéralisées. Il convient également de préciser que les besoins quotidiens en calcium et en magnésium sont, dans la pratique, en très grande majorité couverts par l’alimentation (produits laitiers, légumes, etc.).
L’étude INCA 3 (étude individuelle nationale des consommations alimentaires), produite en 2017 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) indique que l’eau du robinet contribue très faiblement à l’apport journalier (AJ) en sels minéraux en France (ne contribuent pas aux AJ : iode, phosphore ; contribuent à moins de 1 % des AJ : sodium, potassium, manganèse, zinc ; contribuent à moins de 2 % des AJ : magnésium, fer, sélénium ; supérieur à 2 % des AJ mais inférieur à 6 % : cuivre).
Par ailleurs, l’eau adoucie sera moins chargée en sels minéraux qu’aujourd’hui mais n’en sera pas exempte. À la suite de l’évolution de la filière, elle devrait, en termes de minéralité, se trouver entre l’eau de Volvic et celle d’Évian.
À quel horizon la mise en service de l’eau adoucie est-elle prévue ?
Le 25 janvier 2024, les élus du Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF ont choisi d’attribuer le nouveau contrat de concession relatif à la gestion du service public de l’eau potable à Veolia pour la période 1er janvier 2025 – 31 décembre 2036.
À l’issue de cette attribution, une durée de 7,5 ans est nécessaire pour la réalisation des études, travaux et réglages de mise en service des filières membranaires haute performance.
Ainsi, la mise en service de la nouvelle filière membranaire haute performance, avec les travaux de renforcement électrique par RTE, devrait intervenir à l’horizon 2030-2032.
Un des volets du projet évoque la réduction voire la suppression du chlore : comment est-ce possible ?
Avec ce projet, le SEDIF souhaite répondre aux attentes des habitants sur la qualité de l’eau dans son ensemble : si le calcaire est le premier motif d’insatisfaction, le chlore (odeur, goût) est quant à lui le deuxième.
Grâce aux études menées par le Syndicat et aux échanges avec des communes distribuant de l’eau sans chlore (Grenoble, Mulhouse, Amsterdam, Rotterdam), il apparaît que le paramètre prépondérant pour envisager de distribuer une « eau sans chlore » est la quasi-absence de matière organique dans l’eau, afin d’éviter tout risque de reviviscence bactérienne en réseau.
Pour réduire la quantité de matière organique dans l’eau, les usines du SEDIF sont déjà équipées des procédés mis en œuvre couramment pour atteindre cet objectif (coagulation-décantation, filtres à sable, filtres à charbon). Toutefois, pour atteindre les très faibles quantités de matières organiques permettant d’envisager la distribution d’une eau sans chlore, seule la filtration membranaire haute performance, grâce à ses pores extrêmement fins, est techniquement faisable en Île-de-France.
Vous parlez d’eau sans chlore mais uniquement en réseau : je ne comprends pas ?
La chloration est une étape de traitement dans d’élaboration de l’eau potable. Elle a plusieurs objectifs. L’ajout de chlore à la sortie de l’usine permet tout d’abord une désinfection finale, qui garantit l’élimination de tout risque de présence de pathogène (bactéries, virus). Cependant, le chlore étant consommé par les micro-organismes présents dans les réseaux, il a tendance à disparaître avec le temps. Il y a donc lieu de re-chlorer l’eau régulièrement à différents endroits du réseau en fonction de la durée de présence de l’eau dans ces réseaux et dans les réservoirs. Cette chloration permet de maintenir en permanence un résiduel de chlore, qui empêche de nouveaux organismes de s’y développer. Le projet d’évolution de la filière de traitement va permettre d’abaisser considérablement la matière organique présente dans l’eau produite, limitant de fait les développements possibles de nouveaux organismes et rendant l’utilisation du chlore inutile dans le réseau. Les procédures d’exploitation du réseau seront également redéfinies pour éviter tout risque de contamination accidentelle.
La suppression du chlore en réseau ne sera pas effectuée de façon immédiate et globale dès le démarrage des nouvelles installations. Elle sera mise en place progressivement, après des phases d’expérimentation et de tests en collaboration avec les services de l’État. En effet, la garantie d’une qualité irréprochable et sans risque de l’eau pour le consommateur est la priorité du SEDIF.
À terme, et toujours en accord avec les services de l’État, l’évaluation de la nécessité de la désinfection finale au chlore sera également étudiée. En effet, l’ajout d’une barrière membranaire, dont les paramètres de fonctionnement et les performances seront contrôlés en permanence, pourrait se substituer à cette désinfection finale. Pour autant, les capacités de chloration seront dans tous les cas maintenues pour faire face à des situations exceptionnelles.
L’eau sans chlore sera-t-elle potable ? Est-ce sans risque ?
L’eau sans chlore répondra parfaitement aux exigences de la réglementation française et sera mise en œuvre en concertation avec l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France. Plusieurs étapes permettront au SEDIF d’atteindre la maîtrise technique et la qualité d’eau nécessaire à la non présence du chlore dans ses réseaux. Tout d’abord, le SEDIF s’est doté d’un Comité d’experts permettant d’échanger avec les services de l’État, les scientifiques familiers du développement de micro-organismes dans l’eau potable et les villes distribuant déjà de l’eau dépourvue de chlore (Grenoble, Mulhouse, Amsterdam, Rotterdam).
Ensuite, différentes phases pilotes auront lieu, aussi bien pour valider les performances des procédés membranaires que pour confirmer l’adéquation des réseaux avec la distribution de l’eau sans chlore. Toutes les étapes seront réalisées avec l’aval de l’ARS, et la mise en service sera progressive et fonction de la validation de chacune des étapes précédentes.
Des produits chimiques seront-ils utilisés pour adoucir l’eau ?
Le traitement actuel de l’eau potable réalisé par le SEDIF nécessite l’ajout de plusieurs produits chimiques lors des différentes étapes de potabilisation. La décantation primaire, qui permet de clarifier l’eau, nécessite l’ajout d’acide (acide sulfurique) et de coagulant (sulfate d’aluminium). Une étape d’ozonation par charbon actif en amont de la filtration permet d’oxyder les molécules complexes et ainsi garantir une meilleure adsorption sur les charbons. En fin de filière, le chlore permet de réaliser la désinfection finale. Enfin, la soude est utilisée pour corriger le pH de l’eau produite.
La technique utilisée pour adoucir l’eau est une technique membranaire, donc physique. Néanmoins, des réactifs doivent également être ajoutés pour permettre une bonne filtration et éviter le colmatage des membranes. Outre des réactifs déjà utilisés sur les installations actuelles comme de l’acide et de la soude, le traitement membranaire nécessite l’utilisation de séquestrant. Les séquestrants sont des produits qui évitent la précipitation des sels minéraux sur les membranes et leur encrassement. Ces produits, contenant généralement du phosphore, possèdent obligatoirement une attestation de conformités sanitaire (ACS) qui leur permet d’être utilisées dans le cadre de la production d’eau potable. Les séquestrants, injectés en amont des membranes, vont rester du côté du refus membranaire (partie de l’eau qui repart vers le milieu naturel).
Le rejet du refus membranaire sera-t-il toxique pour le milieu naturel ?
Les rejets des unités membranaires comprennent les eaux de lavage et les refus membranaires (partie de l’eau contenant les micropolluants, des sels minéraux et le séquestrant contenant du phosphore). Le SEDIF, conscient de l’importance de minimiser au maximum tout impact sur l’environnement, se conformera à la doctrine de la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports (DRIEAT) en ne dégradant pas la qualité des cours d’eau. Pour ce faire, il est envisagé de traiter le phosphore contenu avant leur rejet au milieu naturel.
Ainsi, les substances rejetées par le traitement membranaire ne seront que celles déjà présentes initialement dans le milieu naturel : les micropolluants retenus par les membranes et provenant des ressources en eau seront renvoyés vers le milieu naturel environ 100 mètres plus loin. Les eaux de lavage seront quant à elles soit rejetées dans le réseau d’assainissement, soit rejetées au milieu naturel après avoir été neutralisées par le traitement du phosphore.
En tout état de cause, tous les rejets de la nouvelle filière membranaire vers le milieu naturel feront par ailleurs l’objet d’un accord préalable de la DRIEAT.
Retrouvez ci-dessous les questions et les réponses apportées par le SEDIF dans le cadre de la concertation continue
Quel procédé sera utilisé pour la récupération du phosphore issu du traitement des membranes ? Ce procédé aura-t-il un effet sur les micropolluants ? Ou bien l’abattement de ceux-ci sera uniquement dû à la clarification et au traitement par le charbon actif ?
Le procédé qui sera utilisé pour le traitement des refus membranaires est un procédé physico-chimique de décantation lamellaire.
Il n’aura pas d’effet significatif sur les micropolluants contenus dans les refus membranaires mais sera particulièrement efficace pour traiter le phosphore.
Il est cependant important de préciser qu’une partie des micropolluants prélevés dans le cours d’eau sont déjà correctement traités sur la filière de traitement existante de l’usine. Ainsi, par exemple, la chloridazone (pesticide) et ses métabolites présents initialement la ressource ne sont pas contenus dans les refus membranaires. C’est la pertinence d’utiliser la filtration membranaire comme technique d’affinage et de la positionner après la filtration par charbon actif en grain. Ainsi la quantité globale de micropolluants rejetés via les refus membranaires est moindre que celle prélevée dans le cours d’eau.
Quelle est la consommation de chacune des usines actuellement ? Et à l’issue de l’installation des membranes ?
Comme présenté lors du débat public, le traitement membranaire haute performance entraînera une consommation supplémentaire moyenne de 0,45 kWh/m3 sur les usines de Choisy-le-Roi et Neuilly-sur-Marne.
Pour l’usine de Méry-sur-Oise, l’évolution de la filière membranaire de nanofiltration vers une filière membranaire haute performance entraînera une augmentation extrêmement contenue de 0,06 kWh/m3.Le tableau ci-après présente la consommation énergétique estimée sur chacune des usines avant et après la mise en œuvre du traitement membranaire haute performance pour une production annuelle de 275 millions de m3 (chiffre arrondi de la production des 3 usines principales en 2023) :

Globalement, l’augmentation de la consommation électrique pour le fonctionnement du traitement membranaire haute performance sera de l’ordre de 100 Gwh/an à l’échelle des usines du SEDIF.
À l’échelle du territoire du SEDIF, et sans nécessiter une modification du comportement des usagers, la distribution d’une eau moins calcaire limite l’entartrage des équipements électroménagers. Cet adoucissement de l’eau permet d’allonger leur durée de vie d’1 à 2 ans (selon l’équipement) mais aussi de réduire leur consommation énergétique de l’ordre de 119 GWh/an(résultat de l’étude In Extenso Innovation Croissance faite en 2023). Le projet du SEDIF, via l’adoucissement de l’eau induit par la filtration membranaire haute performance, est donc bien en adéquation avec les enjeux de sobriété actuels.
Quand aurions-nous des informations sur l’élimination du phosphore ? Le procédé m’intrigue en tant que professionnelle de l’eau.
Le procédé est un procédé classique de décantation lamellaire physico-chimique. Ce type de procédé, dont l’efficacité est éprouvée, est mis en œuvre sur les stations d’épuration par exemple.
Comment un investissement d’1 milliard d’euros peut-il être amorti par le délégataire en 12 ans ? Et payé par l’usager avec seulement 0,40 centimes d’euros de plus au m3 ?
Le montage retenu par le SEDIF s’appuie sur cette impossibilité du délégataire d’amortir sur la seule durée du contrat (12 ans) des installations dont la durée d’amortissement est calée sur 30 ans. Le montant versé par le SEDIF au délégataire correspond justement au règlement de la part non amortie de ces biens à son échéance, soit à leur valeur nette comptable au 31 décembre 2036.
Pour éviter l’important besoin de recettes qu’exigerait un paiement à cette unique échéance, les versements se font, en plusieurs fois, par anticipation, à l’issue de chacune des phases de mise en œuvre opérationnelle du projet.
C’est ce mécanisme et son calendrier qui permettent de mieux lisser le recours à l’emprunt, et de maîtriser le besoin parallèle pour le SEDIF d’augmenter ses recettes permanentes, c’est-à-dire la part syndicale dans le tarif du prix de l’eau vendue aux usagers. L’augmentation liée à la mise en œuvre de ce projet demeure ainsi évaluée à 0,40 € par m3.
Quelle augmentation l’indexation du prix de l’eau sur l’inflation induira-t-elle ?
La réponse est dans la question : l’indexation du prix de l’eau sur l’inflation suivra la courbe d’évolution de celle-ci, plus mesurée sur les prochaines années à en croire les autorités compétentes.
Anticipation, inflation fondée sur quels critères et prévisions ?
L’inflation prise en compte pour réviser annuellement la part syndicale du SEDIF dans le tarif de l’eau potable sera celle annoncée par le gouvernement en appui du projet de loi de finances, elle-même appuyée sur les informations produites par l’Insee et la Banque de France. Elle est ainsi à date de + 1,8% en 2025 puis + 1,7% sur les 3 années suivantes.
L’augmentation des tarifs est indiquée de 30 à 40 cts/m3/an. C’est toujours la même. Or le projet est passé de 870 millions à plus d’un milliard. Il y a une incohérence ?
L’augmentation prévisionnelle du tarif est établie sur la base d’une prospective plus globale, révisée annuellement, et dont les éléments d’entrée dépassent le seul cadre du projet de mis en place de la filière membranaire haute performance.
Pour rappel, le volume d’investissement du SEDIF comprend également tout un programme d’investissement sur l’ensemble de son patrimoine industriel, ouvrages et réseaux confondus. Cette prospective intègre par principe une logique de coûts actualisés. La stabilité du coût pour l’usager est notamment autorisée par la recherche de financements par l’emprunt, présentant des conditions plus avantageuses (en matière de taux appliqués et de durée d’amortissement notamment) ce qui permet un meilleur étalement de la charge.